 |
Le poste frontière est situé à la sortie d'un
village totalement détruit, tout porte à croire qu'il faudra
longtemps avant que des gens s'installent ici de nouveau. Il n'est pas
question de quitter la route ne serait-ce que de quelques centimètres
: un marquage au sol indique que les bords en sont minés...
Sur le bord de la route un panneau nous montre à quel point
on s'est battu ici...
En contrebas, les faubourgs de Dubrovnik sont accrochés à
la montagne, quelle cible facile... mais alors, pourquoi n'y a-t-il pas
plus de dégâts là bas? Le mystère reste entier
et nous fonçons vers la mer ... enfin!
Arrivés en ville, Caro va à l'office de tourisme (enfin
à l'un des nombreux... ) pour essayer de dénicher un marchand
de cycles. En consultant une carte, le vendeur (car c'est bien de cela
qu'il s'agit) lui indique de la reposer car ses mains seraient trop sales
... Bienvenue à tourisme land..
|
 |
 |
La masse des touristes nous prend à la gorge : vite nous
traversons la ville pour nous rendre au seul magasin de vélos.
L'argent semble être le seul repère pour beaucoup de gens
ici : un axe de roue arrière et deux roulements à billes
nous coûteront la bagatelle de 130FF, heureusement que la graisse
est offerte!
Au marché on tente de nous vendre un kilo de cornichons pour
le prix de deux... Je ne compte même pas le nombre de personnes qui
nous proposent de nous loger...
|
 |
 |
Un couple de cyclos allemands nous apprendra par la suite qu'en
une journée plus de 40 personnes leur ont proposé un logement...
De quoi se sentir comme un portefeuille sur pattes...
|
 |
|
 |
 |
Dès que nous sortons de Dubrovnik, nous décidons
de trouver une plage pour y dormir, c'était sans compter les feux
de forêts qui ont dévasté toute la région :
nous traversons des montagne noircies et fumantes. Le soir venu nous dormons
à l'Autocamp (désert) car les riverains nous ont chassés
de l'endroit que nous avions trouvé pour passer la nuit, dans le
noir nous assisterons à la reprise des feux de forêt et à
l'intervention des pompiers qui sauveront une maison de justesse...
Notre séjour en Croatie commence mal, nous sommes décus
de ne pas rencontrer la chaleur humaine à laquelle nous nous étions
habitués en Bosnie....
|